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Le Shih Tsu

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Portrait du Shih-Tsu

Groupe: Neuvième

Hauteur au garrot: pas plus de 26,7 cm

Poids: 4,5 à 8,1 kg

Robe: poil long et droit, toutes couleurs admises

Diffusion: quelques milliers en France

Durée de vie moyenne: quatorze ans

Caractère: vif, aimable, indépendant

Rapport avec les enfants: bons

Rapport avec les autres chiens: satisfaisants

Aptitudes: chien de compagnie

Espace vital: assez faible pour peu qu'il ait l'occasion de dépenser

Alimentation: aussi équilibrée que possible: il aime le poisson

Toilettage: bain tous les huit ou quinze jours, brossage quotidien

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Origine et histoire

Lorsqu'on s'interroge sur les origines d'une race, il est souvent

intéressant de se pencher sur son nom. Ceux du Berger Allemand,

du Sibérian Husky ou du Pékinois sont clairs comme de l'eau

de roche et nous dévoilent le pays natal de ces chiens.

Mais qu'en est-il du Shih-Tsu? Son nom n'évoque

ni un pays, ni une ville, ni un "fondateur" de la race.

Pour comprendre du premier coup ce que représente ce mystérieux

animal certes il faut parler chinois: en effet Shi Tsu signifie

"chien-lion" dans cette langue. Mais, pour être vraiment éclairé,

le sinologuer doit en plus être cynophile: le rapport avec les

chiens sacrés orientaux baptisés de la sorte lui apparaît alors

immédiatement. Car il était sacré, ou presque ce chien, dans les

palais de son pays. Ainsi le Shih Tsu est né en Chine,

mais quels sont ses ancêtres?

Son histoire commence sous la dynastie mandchoue des T'sing

au 17 siecle. L'Empire céleste exerce alors une forte domination

sur l'Orient, tout en s'isolant volontairement de l'Occident.

Ainsi protégés dans leur " tour d'ivoire", les empereurs sont

couverts de cadeaux par leurs vassaux, anxieux de les amadouer.

Parmi eux, le dalaï-lama envoie chaque année de son Tibet natal

plusieurs petits chiens-lions sacrés. ceux-là même qui gardent

les temples. Cette tradition, instaurée à partir de 1643, fit

également sortir du Tibet les premiers Lhassa Apso.

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Le Shih Tsu descend donc de ces chiens purement tibétains,

mais il faut aussi prendre en considération le rôle du temps,

d'une part, et l'apport du Pékinois, d'autre part. Dans quelle

mesure ce dernier a-t-il participé à la "création" du Shih Tsu?

Personne ne saurait le dire. Les mariages entre chiens impériaux

se faisaient dans l'enceinte du palais. bien à l'abri des regards

indiscrets. C'est seulement à la fin du 19 siècle que l'Occident

finit par forcer les portes de l'isolationnisme chinois et, par la même

occasion, découvrir le Pékinois. Pourtant le  Shih Tsu resta

anonyme. On ne le remarqua qu'au début du 20 siècle, et cela grâce

aux surprenante manies cynophiles de l'impératrice douairière.

Ts'eu-hi, la grand-mère du récemment célébré "dernier empereur".

Cette dame aimait à ce point les Shih Tsu que jamais, sous son

règne, le superbe pavillon de marbre qui faisait office de chenil

du palais n'en hébergea pas moins d'une centaine. Elle ne manquait

pas de leur rendre une visite quotidienne, au cours de laquelle

elle admirait séparément chacun de ses protégés, les caressait et

applaudissait à la vue des divers tours que leurs gardiens leur

faisaient effectuer pour son bon plaisir. L'impératrice commandait

également d'interminables poèmes à la louange de ses chiens. Pour

comprendre à quel point ces Shih Tsu étaient appréciés, il faut

savoir que la race était prise en charge uniquement  par des

eunuques spécialisés dans son élevage, et qui rivalisaient

d'imagination et de rigueur de sélection pour produire des sujets

plus que somptueux les uns des autres.

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Bien que la disparition de l'impératrice eût porté un coup presque

fatal à la race, le Shih Tsu continua d'habiter les palais

impérial jusqu'en 1928. À partir de cette date, il commença à

s'introduire dans les familles de riches notables chinois ou dans les

maisons de quelques personnages importants en Occident. Mais

ce phénomène de démocratisation s'accompagna d'une certaine

dégradation de la race, tous les sujets circulant sous le manteau

ne provenant pas de lignées soigneusement sélectionnées.

Le Shih Tsu reçut alors plusieurs appellations, telles que

Lhassa Terrier, Tibetan Poodle, Lhassa Lion Dog,

Chien Chrysanthème...Entre-temps, heureusement, la cynophilie

moderne était née,et bien qu'encore balbutiante, elle se montrait

déjà assez forte pour prendre le relais de l'élevage traditionnel

chinois, sérieusement mis à mal par l'ouverture du pays sur le

monde. Des Européens installés en Chine fondèrent d'abord

le China Kennel Club en 1923, puis le Peking Kennel Club

en 1934. Dès lors, les expositions canines allaient se charger

de faire connaître ce chien autrefois réservé aux empereurs.

Ce fut le cas pour la première fois en 1936 à l'exposition de

Pékin, puis de nouveau à celle de 1937, où une Française, la

comtesse d'Anjou remporta rien de moins que le "Best in Show"

avec une chienne répondant au nom de Shih Tzo. D'ailleurs,

on doit les détails relatifs aux chiens de Ts'eu-hi à la dite

comtesse, qui avait eu par une amie une des dames d'honneur

de l'impératrice.

 

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